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Lombalgies et travail : une campagne et des outils de prévention pour les employeurs

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Qu'est ce qu'une lombalgie ?

mal de dosLes lombalgies sont des douleurs siégeant en bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires. Ces douleurs s’expriment de différentes façons : lourdeur, raideur, douleur aigüe, blocage (lumbago), sensation de brûlures ou de fourmillements. Elles peuvent descendre sur les fesses, l’arrière des cuisses et jusque derrière les genoux. Les lombalgies peuvent ne survenir qu’une seule fois, ou se répéter, ou encore se manifester de façon continue. Dans la grande majorité des cas, ces symptômes durent de quelques jours à un mois.

Les lombalgies liées au travail : un enjeu social, économique et de santé publique

Bien qu’elles évoluent favorablement dans 90 % des cas, les lombalgies représentent 30 % des arrêts de travail de plus de 6 mois et constituent la 3ème cause d’admission en invalidité pour le régime général. En outre, la part des lombalgies dans les accidents du travail est passée de 13 % à 19 % entre 2005 et 2015 dans un contexte de baisse générale de la sinistralité en accident du travail. L’étude de l’Assurance Maladie Risques Professionnels indique que ces lombalgies ont été la cause de 167 000 accidents du travail en 2015. Le coût estimé par l'Assurance maladie est elevé : près de 1 milliard d'euros par an en accidents du travail & maladies professionnelles.

Pour les entreprises, la lombalgie représente un enjeu économique et organisationnel : elle entraîne des coûts directs (cotisations) et indirects (désorganisations, perte de productivité, atteinte à l’image de la société…).

Au niveau individuel, la lombalgie présente, en cas de chronicisation, de lourdes conséquences en termes de désinsertion sociale et professionnelle pour le patient. A fortiori lorsqu’elle est liée au travail, elle entraîne des durées d’arrêt de travail longues : 2 mois en moyenne en cas d’accident du travail et 1 an en cas de maladie professionnelle. La lombalgie représente également la première cause d’inaptitude avant 45 ans.

Prévention du mal de dos et maintien en emploi : une campagne pour mobiliser et accompagner les employeurs 

Afin d’encourager les employeurs à mettre en place des démarches de prévention du mal de dos dans leurs entreprises, l’Assurance Maladie lance en novembre une campagne d’information sur les solutions existantes.

Pour lutter efficacement contre le mal de dos au travail, il faut agir sur l’ensemble des facteurs qui le favorisent. En tant qu’employeur, vous pouvez enclencher une démarche collective de prévention des risques du mal de dos pour tous vos salariés et une démarche individuelle pour adapter le poste de travail de vos salariés souffrant du dos.

Lire la page générique de la campagne de l'Assurance Maladie "Employeurs, faites du bien à votre entreprise, agissez contre le mal de dos"

Consulter la page dédiée aux entreprises "des solutions existent" de l'Assurance Maladie

Télécharger le dépliant 8 volets INRS/Assurance Maladie "Mal de dos au travail, les clés d'une prévention efficace" - information à destination des employeurs

Découvrez le programme TMS PRO de l'Assurance Maladie Risques Professionnels

Accéder au rapport complet de l'Assurance Maladie Risques Professionnels "les lombalgies liées au travail : quelles réponses apporter à un enjeu social, économique et de santé publique ?"

En savoir plus avec le dossier complet "Lombalgie" proposé par l'INRS

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Comment limiter le risque routier au travail ?

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Les accidents de la route sont la première cause de mortalité au travail. Or un salarié sur la route, c’est une personne au travail. La prévention du risque routier doit ainsi être évaluée au même titre que tous les autres risques professionnels. Pour faire face à ce risque, un ensemble de bonnes pratiques sont à adopter, aussi bien par l’employeur que par la totalité des salariés.

Le risque routier professionnel : qu'est ce que c'est ?
risque routierConduire est un risque aussi bien pour le salarié que pour l’entreprise. En effet, tout accident a des conséquences humaines et économiques pour l’entreprise. Or lorsqu’un salarié est sur la route, il reste toujours lié à son employeur par un contrat de travail. En cas d’accident, la responsabilité du chef d’entreprise peut donc être engagée.
Les accidents routiers du travail représentent aujourd’hui environ 3 % des accidents du travail toutes causes confondues, et plus de 20 % de l’ensemble des accidents mortels de travail (pour le régime général de la Sécurité sociale). Au-delà des risques de dommages corporels en cas d’accident de la route, le conducteur est également exposé à des risques physiques, posturaux, chimiques et psychosociaux.
On distingue deux types d’accidents liés au risque routier professionnel. Il y a d’une part les « accidents de travail » ou « accidents de mission » qui sont les déplacements dans le cadre de l’activité professionnelle et d’autre part les « accidents de trajet » qui sont les déplacements entre le lieu de travail et le domicile ou lieu de restauration habituel.

Les facteurs de risques
Un accident de la route peut arriver à la suite de plusieurs facteurs tels que :
- l’environnement (mauvaises conditions climatiques, méconnaissance du trajet, travaux, …),
- le véhicule (entretien partiel, équipements endommagés, …),
- l’organisation (retard, planning inadapté, …),
- le conducteur (fatigue, stress, baisse de la vigilance, non respect du code de la route, …).

Comment limiter le risque routier au travail  ?
Si au sein d’une entreprise les accidents de la route sont trop nombreux, il faut réagir vite et tenter d’identifier les causes pour trouver des solutions rapides et efficaces. Ainsi, comme tous les risques professionnels, le risque routier doit être évalué dans le cadre du document unique (DU). De plus et dans la mesure du possible, des alternatives à la route peuvent être envisagées (trains, avions, visio-conférence, …). Plus rapides, plus économiques et plus sûrs, ces autres moyens de transport peuvent sécuriser davantage les déplacements quotidiens. Il faut aussi veiller à préparer à l’avance les trajets et déplacements. Les véhicules doivent également être équipés, bien entretenus, régulièrement contrôlés et  adaptés aux différentes missions des salariés. Enfin, les salariés doivent être formés à la conduite en sécurité et adopter un comportement responsable combiné à une bonne hygiène de vie.

En savoir plus avec le dossier complet « risques routiers » proposé par l’INRS

Télécharger le dépliant « Conduire est un acte de travail » de l’INRS

Accéder au dépliant « Conduire au travail : risque routier et facteurs de risques » du SSTRN

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5 vidéos de sensibilisation sur le handicap et l'emploi

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L’Agefiph a pour mission de favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi de personnes handicapées dans les entreprises privées et en milieu de travail. Ses interventions (conseils, accompagnement et aides financières) s'adressent :
- aux personnes handicapées
- aux entreprises privées, quelle que soit leur taille, qu’elles soient soumises ou non à l’obligation d’emploi de personnes handicapées.
Pour mieux comprendre les enjeux de son action et ses différents champs d'intervention, l'Agefiph propose 5 vidéos d'information et de sensibilisation sur le handicap et le travail.

Qu'est ce que le handicap et quelles sont les conséquences au travail ?
Le handicap est une notion souvent mal comprise qui recouvre une diversité de situations larges dont les conséquences sur l’emploi peuvent être variables. La situation de handicap dans l’emploi apparait lorsqu’il existe une inadéquation entre les conséquences du handicap d’une personne et son environnement de travail. Dans certains cas, des aménagements techniques ou organisationnels sont nécessaires pour compenser le handicap et permettre à une personne de poursuivre son travail. Le médecin du travail évalue l’aptitude d’une personne à exercer certaines tâches et peut préconiser des aménagements en compensation du handicap.
Voir la vidéo Agefiph "Qu'est ce que le handicap ?"

Comment faire reconnaître le handicap d’un salarié ?
Un de vos salariés rencontre des difficultés dans son emploi du fait de son état de santé ? Vous pouvez l’aider à faire reconnaitre son handicap afin qu’il puisse bénéficier des aides et services liés au statut de « travailleur handicapé ». L’Agefiph propose effectivement des services et des aides financières pour faciliter l’accès, le maintien dans l’emploi et l’évolution professionnelle des personnes en situation de handicap dans les entreprises privées.
Voir la vidéo Agefiph "comment faire reconnaître son handicap ?"

Comment se comporter avec un collègue en situation de handicap ?
Accueillir un collègue peut susciter diverses interrogations telles que « Saurai-je me comporter avec lui ? », « Comment devrai-je lui parler ? », « Il y a t-il des mots à éviter pour ne pas le blesser ? ».  Voici quelques conseils pour éviter les maladresses :
1.    Restez naturel et ouvert
2.    Encouragez l’autonomie, n’imposez pas votre aide
3.    Soyez respectueux, utilisez le bon vocabulaire
4.    Adoptez les bons réflexes en fonction des types de handicap
Voir la vidéo Agefiph "comment se comporter avec un collègue handicapé ?"

Comment faciliter le retour à l’emploi après un arrêt de longue durée ?
retouremploi agefiphLes suites d’une maladie ou d’un accident peuvent avoir des conséquences sur l’emploi de vos salariés. Afin de reprendre son activité dans les meilleures conditions, votre salarié peut adopter les bons réflexes :  
1.    Garder le contact avec l’entreprise, ses collègues, …
2.    Anticiper son retour au sein de l’entreprise (visite de pré-reprise, …)
3.    Envisager des solutions avec le médecin du travail (aménagements de poste, horaires adaptés, …)
4.    Faire état de ses difficultés une fois le retour en entreprise
Conseils aux responsables et aux collègues
- Pensez à prendre contact de façon informelle avec un collègue absent depuis plusieurs mois, afin d’évoquer sa situation. S’il envisage son retour dans l’entreprise, suggérez-lui de solliciter une visite de pré-reprise auprès du médecin du travail
- Au retour d’un collègue dans l’entreprise après un accident ou une maladie, soyez attentif aux signaux qui révéleraient ses difficultés. Si vous êtes son responsable, pensez à ajuster les objectifs que vous lui fixez, le temps qu’il retrouve ses marques. Si vous constatez des difficultés, conseillez-lui de prendre rendez-vous avec le médecin du travail.
Voir la vidéo Agefiph "comment faciliter votre retour à l'emploi après un arrêt de longue durée ?"

Comment maintenir l’emploi d’une personne en situation de handicap ?
L’apparition, l’aggravation d’un handicap ou l’évolution des conditions de travail d’un salarié en situation de handicap appellent une approche adaptée. Maintenir dans l’emploi la personne concernée vous permettra de préserver toutes les compétences développées au sein de votre entreprise. Afin de vous aider dans vos démarches, l’Agefiph met à votre disposition des aides financières et un accompagnement par des spécialistes.
Voir la vidéo Agefiph "des solutions pour maintenir l'emploi d'une personne handicapée"

Testez vos connaissances sur le handicap & le travail avec le jeu en ligne HandiPoursuite proposé par l’Agefiph 

Télécharger notre dépliant GIST pour les employeurs "un salarié en arrêt…"

Accéder à toutes les informations Agefiph sur le handicap et l'emploi, pour les entreprises

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