Les autorités ont harmonisé la durée d’isolement pour les personnes contaminées et les cas contacts quelle que soit la forme de la COVID-19 (variant ou non)

Suite à la présence de plus en plus importante des différents variants de la COVID-19 en France, le gouvernement a décidé de renforcer les mesures de lutte contre la propagation du virus. Les semaines précédentes, la durée d’isolement variait entre 7 et 10 jours en fonction de la forme du virus du SARS-CoV2 considéré. Depuis le 22 février, ces règles se sont durcies et les personnes contaminées par la COVID-19 ou symptomatiques doivent respecter 10 jours d’isolement quelle que soit la forme identifiée : non variant, variants britannique, sud-africain ou brésilien.

La fin de l’isolement n’est pas conditionnée à la réalisation d’un test de sortie d’isolement, sauf en ce qui concerne les variants sud-africains et brésiliens.

Pour les contacts à risque, la durée de la quarantaine est toujours à 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé ou probable.

Toutes les personnes contacts à risque sont invitées à informer les personnes avec qui elles ont été en contact depuis leur dernière exposition à risque avec le cas (contact warning de seconde génération).

En savoir plus sur la période d'isolement en fonction des situations sur le site de l'Assurance Maladie

Lire le communiqué de presse du gouvernement sur l'allongement de la période d'isolement

Le radon, un enjeu de santé

Le radon est un gaz radioactif naturel, inodore et incolore, qui provient essentiellement du sol, en particulier des roches granitiques. Exhalé par les sols, il peut pénétrer dans les habitations, les espaces de travail, les bureaux, principalement en raison du manque d’étanchéité (fissures, canalisations…). A l’air libre, dilué, sa concentration est faible mais dans l’espace plus confiné d’un bâtiment, il peut s’accumuler et atteindre des concentrations élevées.

L’inhalation du radon accroît le risque de développer un cancer du poumon (entre 1 200 et 2 900 décès par cancer du poumon par an sont attribuables au radon). L’amélioration de la qualité de l’air intérieur est donc reconnue comme un enjeu de santé publique par les autorités sanitaires.

Le GIST vous propose un suivi spécifique pour mieux prévenir ce risque

Pour vous aider à limiter ce risque dans votre entreprise, votre service de santé au travail vous accompagne en :
- réalisant un dépistage avec des détecteurs analysés par un laboratoire agréé,
- prenant en charge le coût de ce dépistage pour les adhérents ayant le risque a priori le plus élevé (en fonction des réponses au questionnaire adressé prochainement),
- vous aidant à établir votre plan d’action pour vous protéger du radon.

Dans un premier temps, un questionnaire sera adressé aux entreprises des secteurs d'activité "travail de bureau" et "commerces" situées dans les zones à risque (principalement dans le secteur de la Baule et ses environs ainsi que Pontchâteau et alentours). Après analyse de ces questionnaires et en fonction des réponses, un suivi spécifique par les professionnels du GIST sera proposé, avec la pose de détecteurs pour les adhérents les plus concernés.

Les équipes du GIST restent mobilisées pour vous conseiller et vous accompagner dans vos démarches de prévention. Pour toute question, contactez votre centre habituel par téléphone ou par mail.

Dans la période actuelle, le télétravail reste, chaque fois que possible, une mesure de prévention du risque sanitaire à privilégier. Mais il n’est pas toujours simple de l'organiser et de l'articuler efficacement avec le travail sur site. Le réseau Anact-Aract vous aide à trouver l'organisation la plus adaptée en fonction des impératifs du contexte sanitaire, des enjeux de l'activité et des besoins des personnes.

• Comment repérer les activités qui peuvent passer en télétravail dans la période actuelle ?
• Quelles pistes pour prévenir les risques du télétravail « contraint » et mettre en œuvre les aménagements prévus par le protocole national (un jour sur site pour les salariés qui en font la demande) ?
• Comment faciliter la réalisation d'un travail de qualité à distance et sur site ?
• De quelles façons maintenir la cohésion interne ?

Accéder aux ressources du réseau Anact-Aract pour la mise en place d'une bonne organisation travail à distance / sur site (fiches conseils, webinaires, kits méthodologiques, jeux pédagogiques, vidéos, etc.)

Voir aussi la page dédiée au dispositif d'appui proposé par le réseau Anact-Aract

Lire aussi nos articles :
- Quelques conseils pour le management en télétravail
- Télétravail : tous les conseils pour bien télétravailler dans le replay de nos webinaires

Télécharger notre fiche conseil prévention n°26 "télétravail : modalités de mise en place et protection du salarié"

Télécharger notre guide des bonnes pratiques au travail pendant la crise sanitaire